° ¤ ChEz RyNe ¤ °

Saloperie d'imprévue. Si tu savais comme je t'attends. Plus que Lui, plus que demain.

J'ai envie de bonheur et de haine, de sourire et de larmes, de tragédie et d'histoires mielleuse, de coup de foudre et de desamour, de passion et de folie, du meilleure et du pire, en quelques sortes.

Je me dis que ça me plairait bien de commencer à écrire une belle petite histoire d'amour déchirée et déchirante. Sauf que comme à chaque fois que j'en commence une, je ne la finis jamais, parce qu'elles ne me servent que pour combler mon vide affectif.

(Mes lunettes sont trop grandes, penser à les changer.)

Comme toute jeune fille capricieuse qui se respecte...

De voir tout ces imbéciles s'enticher d'une image que je donne "pour de rire", et de me sentir sale de leurs compliments. Beaucoup dirons que je devrais m'en contenter. Mais je suis une saleté d'Antigone, fière de l'être même, parfois.

(J'veux du soleil)

C'est le problème, quand on est difficile, bof. Ça m'ennuie à force. De ne trouver rien d'autre que de "l'a-peut-près". J'en veux un entier. Plein de défauts, de caractères. Un bien chiant et pas faussement câlins. Qui sache juste se fendre la gueule avec moi sur des conneries et me prendre dans ses bras. Je veux de l'aimant dans nos lèvres, nos corps.

J'en veux un, j'en veux un (si ça pouvait être Maxime, je serais la dernière à m'en plaindre...)

Je m'énerve d'être aussi pathétiquement nian nian.

Comme quoi, il suffit parfois d'en parler...

Hier soir j'ai rencontré le père de mes 3 enfants... Oh, tout de suite les grands mots!

Le pire c'est que je dois le penser un peu, quelque part.

Je ne sais pas ce que ça me coûtera mais j'ai dit CAP à K. quand elle m'a dit "CAP ou PAS CAP de le retrouver?".

J'ai des papillons dans le ventre, un grand sourire épinglé sur le visage, une envie soudaine de soleil, de bain moussant, de poésie, de bisous dans le cou, de regards croisés, de voire grand, de mie de pain partagé, de sortir mon coeur de son liquide anesthésiant, d'eau fraîche, d'un petit chien, d'une piscine, de vacance en amoureux, de dessin animé, de tuer sa copine. Oups, pardon.

Parfait, parfait, parfait, parfait!

Décidément, je ne me suis toujours pas décidée à grandir!

Maxime...

° * J'aimerais bien te revoir, quand même...* °

Mais j'arrive, ma pêche. Promit...

Ça me fait plaisir quand on s'appelle et que tout se passe bien, et qu'on rit, et qu'on parle, et qu'on rit et qu'on se livre, et qu'on rit, on rit, on rit.

Ma pêche je l'ai aimé un peu, c'est vrai. Et puis j'ai pris le train. Forcement, c'est devenu compliqué.

Après être passé au dessus de la déception, du manque et de tout le reste, je crois qu'on y est. On est vraiment ami. Une amitié spéciale, mais quand même, c'est doux, un peu.

J'ai de très mauvaises idées moi parfois.

Ça y est , j'ai retrouvé mes 12 ans, je suis dans l'attente interminable d'une démonstration quelconque de son interêt. Alors que dans le fond, je n'ai rien à lui dire, et "lui ou un autre"...

Ce mal de ventre, l'incertitude, les questions sans réponses qui tournent en boucle dans ma tête comme un vieux disque rayé.

Tout ça n'est que du vent, j'ai décidé de me laisser aller au mauvais moment, de me laisser tomber dans le mauvais regard.

Depuis le départ je le sais, et ça n'est pas le problème.

Le problème c'est de se rendre malade pour des sentiments imaginaires, qui ne sont là que pour me rappeler que, oui, je suis capable d'amour, consciemment ou non.

J'ai fixé les règles du jeu. On se voit, ou on ne se voit pas, ça doit être pareil. On est pas un couple, on est deux personnes l'une à côté de l'autre. On est pas là pour s'aimer. Mais on peut s'apprécier. Je n'attend rien d'autre de toi, rien d'autre que ça.

Et pourtant.

Et que je passe pour la dernière des salopes m'indiffèrent totalement.

J'ai un coeur qui a toujours envie d'aimer, mais qui n'a pas encore trouvé. Parce qu'il n'a jamais rien donné, rien d'autre que ce vent là.

Alors il se persuade, que "peut être cette fois".

C'est aujourd'hui, que pour la première fois, je suis sincère avec mon coeur.

Celui là tu ne l'aimes pas, tu l'aimeras jamais, mais tu peux faire semblant, ça te fait du bien (enfin pas tous les soirs...)

C'est un jeu dangeureux qui n'en vaut peut être pas la chandelle. Et puis quoi?

J'ai rendez vous demain avec la cible idéal. Il vient chez moi. Pas du tout en tout bien tout honneur d'ailleurs. Avec quelques sous entendus pianoté dans nos conversations

Pas que j'aurais à m'en plaindre. Je n'ai pas envie qu'il vienne pour ma raconter comment ça soeur à tuer son poisson rouge quand elle avait 5 ans.

Je veux qu'il me couvre de baisers, même s'ils sont tous faux, et qu'il me sers à m'en imploser le corps, à m'en imploser le coeur (déjà vue?!)

Je veux oublier qu'on a rien à faire ensemble, juste parce que ses yeux là j'aime m'y perdre, jveux m'y noyer quitte à en ressortir le corps abîmé. Les souvenirs tristes.

J'ai besoin de m'accrocher à cette légèreté, pour oublier le poids du reste. Les sentiments que j'ai pour lui on un goût d'éphémère, de transparence mais ils me font du bien, vraiment.

Après tout c'est lui qui guide ma plume, pourquoi ne serait il pas aussi léger qu'elle?

Je ne sais pas pourquoi j'attends comme une gamine de 12 ans un mec qui sait que j'existe juste parce qu'on a eu le malheur de faire se rencontrer nos bouches un soir, comme ça, presque par inadvertance.

Je sais qu'il n'a rien de ce dont j'ai besoin chez mon autre, et qu'il n'est pas capable d'être "l'autre" de quelqu'un en ce moment...

Mais j'attends, la souris figée sur son pseudo comme ci j'attendais un bus ou le père Noël.

Peut être qu'il n'est qu'un caprice de plus ou que j'avais besoin de m'accrocher, et que son joli reflet dans mes yeux a suffit à faire de lui la cible idéale.

Et quelque part je me demande si je devrais faire un pas vers lui, un pas qui le ferrait fuir, comme tous les mecs qui comme lui, n'aime pas s'engager.

Alors je ne le ferrais pas, parce que "qui ne tente rien n'a rien" n'a pas lieu d'être aujourd'hui.

J'ai juste envie de le serrer contre moi quitte à l'aimer tout bas, pour des raisons qui n'existent pas.