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° ¤ ChEz RyNe ¤ °

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In an ocean of dead lights

Jeudi 21 mars

Pleine de motivation, Ryne s’en va en guerre en cours d’histoire du cinéma. J’arrête pas de saouler Emilie avec l’homme « Ahhhh mais je veux trop le voir !!!! » Elle me fait un dessin avec le chanteur de Tokio Hotel. Et après ça c’est moi l’hystérique… On sort enfin et on croise le Sublime dans les escaliers (J’en ai jamais parlé mais c’est un type de la fac que je me sens obligée de suivre comme un toutou dès que je le croise dans les couloirs) Evidemment je le suis. Même une fois sorti au lieu de rejoindre l’homme de l’autre côté de la rue, mon désir est trop puissant je continue de flairer le Sublime avec une majuscule. Emilie me retient.

L’homme a mit son pull carhartt marron que j’aime et un jean avec lequel je ne l’ai vu qu’une fois. Un jean claire, c’est étonnant. Il est avec Derek (ils vont finir par copuler ces deux là)

On marche un peu en direction de je n’sais où et on débat pendant 10 minute avant de trouver un endroit où boire un verre. L’homme me dit que c’est stupide d’aller au bar B, vu que si on veut qu’Emilie tombe par hasard sur son meilleur pote Costa (qu’on veut lui présenter) il vaudrait mieux aller au bar A (j’ai préféré ne pas insister sur le fait que j’ai proposé 40 fois qu’on aille au bar A mais que personne ne m’entendait. Personne ne m’aime ni ne m’écoute !!!)

Une fois au bar B, l’homme s’assoie en grand seigneur dans le seul fauteuil, nous on s’affale sur la banquette pleine de coussins. Derek fait la conversation, toujours une main posée sur Artémis. Il sont mignons… L’homme et moi on s’insulte en rigolant comme on le fait souvent. Emilie me dit « Mais c’est quoi ce faux-couple ?! ». Oh ben c’est nous, fidèles à nous même. Temps qu’on ne s’engueule pas tout va bien. Mais y faut croire que c’était trop demander vu qu’il a fallut qu’au milieu d’un délire, il a cru que j’étais sérieuse en lui disant « Non mais va faire ta prière, casse toi ! » et il a commencé à faire la gueule et à ne plus parler à personne. J’ai trouvé ça tellement dénué de sens… Je parlais avec les filles pendant que lui ne disait rien et puis j’ai commencé à ne plus rien dire non plus. D’un coup il a commencé à reparler, c’est magique. Faire la conversation à Emilie, en parlant de ce boulot pour lequel il aurait du partir. Il disait que ça aurait été une occasion en or, mais c’était un mal pour un bien de ne pas être parti.

D’un coup il me demande un truc, j’ai vraiment pas envie de bondir comme une fleure et de lui faire des sourires. Alors je ne réponds pas. En sortant du bar, je devais rentrer chez moi et il devait venir avec moi pour l’anniversaire de l’américaine. Il m’attrape par le sac me demande des explications. Comme si c’était à moi dans donner. Mais franchement ça part vraiment pour des conneries, on sait même plus pourquoi on fait la gueule. Il a commencé a me dire des saloperies  comme « J’aurais du partir quand j’en avais l’occasion, rester pour toi ça a été une belle erreur ». Et il me laisse là, toute seule, part vers le métro. J’y crois pas… Comment on a pu en arriver là pour une connerie pareil. Je reste clouée dans la rue, en train de chialer, incapable de bouger. Artemis, Derek et Emilie attende en face, je suppose qu’ils ne savent pas s’ils doivent partir ou non, ils ne savent pas ce qui a pu se passer…

Je commence à marcher vers le metro. Artemis vient me voir, je lui dis de partir, ça n’est pas le moment, je ne serais que méchante. J’accélère le pas, je crois que d’une certaine façon je voulais le rattraper dans le métro. Mais il n’est pas là. Puis un bref coup d’œil et en faite si, il est assis là bas au fond, il s’arrête à l’arrêt suivant. Je le suis. Il me dit de partir qu’il n’est pas en état pour parler. Il me balance des trucs qui n’ont vraiment rien à voir. Des choses plutôt moches. Moi je ne fais que pleurer, j’ai envie de lui crier que je l’aime bordel, que c’est trop stupide, mais mes mots sont coincés dans ma gorge. Je ne sais déjà pas parler d’habitude, alors là, dans un climat aussi hostile…

Et lui qui me dit « Ben vas-y parle je t’écoute. Tu vois, t’es pas plus prête que moi à ouvrir ton cœur, je vois pas ce qu’on fout ensemble » Je lui dis de se taire. De se taire, de se taire de se taire ! On va dans un bar pour continuer à se dire de la merde, parce que j‘insiste. Il me dit qu’il faut qu’on arrête là. Je lui dis « pas pour ça c’est trop con » Je demande une seconde chance, après tout il a dit qu’il en donnait toujours. Je sais que mon comportement n’a pas été le meilleur ces derniers temps, mais rien ne justifie de passer d’un petit coin de paradis à une rupture aussi sèche. Je ne suis pas prête. Je ne peux pas le perdre. Je suppose que je ne lui ai pas dit tout ça, mais vu la froideur de son visage, je doute qu’il ait eu envie d’entendre… De toute façon je n’aurais pas su sortir les mots.

Il me dit « Une seconde chance ? D’accord mais tu vas en chier ma grande ? » Mais en chier pour quoi bordel ? Je t’ai fait quoi au juste ? Ma mère m’appelle, me demande si je compte bientôt arriver. Je lui dis non et je raccroche, je ne veux pas m’expliquer. Il veut que je la rappelle et que je lui explique, tout ça pour ne pas passer pour le méchant de service, faire son « mec bien ». Et là comme tombé du ciel il me dit « au faite, petite parenthèse. J’ai regardé confessions intimes cette semaine, j’ai pensé à toi ! C’était un mec… bla bla bla » Non mais franchement… J’ose croire qu’il se calme. On rigole un peu et il retombe dans son délire d’homme méchant comme contre son gré. On retourne prendre le métro je lui demande un bisou. Il hésite, me dit que ça ne veut pas dire que tout est gagné. Il accepte. Ca a un goût dégueulasse. Ca doit être mes larmes.

 Une fois dans le métro il tire une tête, on dirait que son père vient de mourir. J’essaie d’être près de lui, je ne sais pas ce qu’il en est.  J’ai comme un je t’aime de désespoir qui se bat pour sortir mais mon corps ne le laisse pas faire. Il me dit qu’il va descendre deux arrêts avant chez lui, il veut marcher. Et puis il y a ce je t’aime qui sort péniblement il me dit « non  mais arrête ça » m’embrasse les cheveux et s’en va. Je ne sais pas s’il comprend combien ça m’a coûté cher. Combien j’ai pu le penser. J’en sais rien. Il me l’a renvoyé en pleine tronche. Une fois chez moi, 21h30. Les yeux explosés. Je donne son cadeau à l’américaine et fait mine de sourire malgré tout, mon père plein de tact m’engueule d’être en retard comme s’il ne voyait pas que mon visage était déjà ravagé par les larmes. J’explose et je pars pleurer dans ma chambre. Je ne sais pas où on en est, ça me paraît surréaliste. Tout allait enfin si bien dans ma tête. Pourquoi maintenant ? Ca aurait été tellement plus simple avant Marseille. Quand j’étais prête à ce qu’il ne soit plus dans ma vie. L’américaine monte dans la chambre, je lui explique un peu la situation et je m’excuse. Je pars me coucher.

 (Désolée, Annah. L'espoir ne dure jamais bien longtemps par chez moi...)

Ecrit par ryne, le Vendredi 30 Mars 2007, 00:00 dans la rubrique "*-_Vue d'ici_-*".

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Commentaires

Anonyme

30-03-07 à 17:10

J'en suis désolée...Ca se trouve j'tai porté la poisse :/

Annah.


Re:

ryne

ryne

01-04-07 à 15:44

Tout ça s'est passé avant que tu passes sur ce blog, t'inquiète pas ;)


meeooow

meeooow

31-03-07 à 13:26

Brrr c'est horrible de pleurer autant et de se faire rembarrer comme ça, il est un peu cruel ton Homme, remets-le en place ! Ou j'espère que ça s'est arrangé, ça commençait si bien et on a virer à la tragédie, la fatum ^^ l'inévitable dispute, eh faut pas !! =)


Re:

ryne

ryne

01-04-07 à 15:45

On ne choisit pas toujours, malheureusement...


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