(-)illicite(-)

Je sais qui tu es.

Rien de bien complique. Meme pas de migraine, malgre cette substance polonaise tres peu douteuse, et c'est parce que je la connais si bien qu'elle ne devrait plus faire partie de mon systeme sanguin. Je ne suis pas claire, pourtant vraimant pas ivre.

Je dors chez Christine. Parler francais, un peu, parce que ca change de taper sur un clavier et que c'est agreable aussi de parler avec des gens qu'on respecte dans un language qui nous inspire le meme genre de sentiment. Malheureusement je devrais plutot dire "ca change".

Cette maison ressemble a celle que je voudrais avoir. Les murs y sont blancs, combles par quelques photos bien disposes. Des photos qui en disent long. Une disc-otheque epatante et affreusement grande. Des souvenirs qui inspirent des phrases interogatives et des livres, des livres, des livres. Un lit assez neurtre pour y imposer qui je suis, pour la nuit. .

Imposer, comme je sais si bien faire. Dieu, c'est moi, rappellez vous.

Jeremy a des yeux verts de ceux que l'on voit si rarement dans une vie. Affreusement beaux, profonds. Pas qu'ils veulent dire quoi que ce soit, pas qu'ils soient le reflet de l'etre qui les porte. Ils sont juste merveilleux. Merci sa mere ( il parait).

J-3

Je vois Ebony dans deux jours. Cette fille a ete une vraie trouvaille. La seule personne si parfaitement sarcastique qu'il m'ai ete donne de rencontrer ici. Les sarcasmes, comme le ridicule, l'ironisme et le non-glamour, sont ma grande passion. Cette fille est un bijou.

C'est dans ce genre de pays conformiste que l'on trouve de veritable exeption. Denise en est une, a sa facon. Ebony aussi. Pour etre vraiment soit, quand on est elle, dans un pays pareil, je trouve que ca releve presque du miracle. Mais moi je ne sais presque rien, alors...

[...]

Sinon il y a ce que ca me fait a l'interieur. Cette envie qu'on arrete de tourner autour de ce que l'on a mais que l'on est pas. Qu'on, qu'il se decide a tout me dire. Enfin. Ou trop vite. Je ne sais plus.

"Un jour j'irais a New York avec toi"

Le grec telephone et telephone et re-telephone. Je crois que du cote nombriliste de la situation, c'est assez agreable. De l'autre Mhhh. Je n'en veux pas. Manger grec me rend malade, il faut croire. J'en ai trop eu. Ou plutot manger pour manger ne me fait plus que vomir. On ne joue pas avec la nourriture, il parait. Alors si le jeu n'y est pas, je m'ennuis et je n'y touche meme plus. Je n'ai plus d'appetit que pour les cerveaux, et ils se font de plus en plus rares.

Je deteste faire mes valises. Deteste, deteste, deteste. Il faut que je dorme, surtout. Que je me mette un peu de merveille dans les oreilles et que je m'endorme avec un bout de l'autre a l'interieur. Que ca me fasse rever.

Je ne veux rien dire.

Ou pas.

Ecrit par ryne, le Samedi 17 Juin 2006, 10:50 dans la rubrique "*-_Vue d'ici_-*".

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