"Moi jvoudrais juste qu'on m'apprivoise"
Vous saviez que les bus pétaient aussi? (Ce fut une expérience traumatisante...)
Samedi, Kournikova est revenue du pays de l'herbe pour qu'on aille toutes les deux en amoureuse sur Rouen, fêter la majorité de Soubrette en compagnie d'une joyeuse troupe de jeunots inconnus de nous. Programme d'enfer! En plus le midi, j'ai du l'accompagner chez ses grands-parents chez qui on devait dormir (On peut pas vraiment dire qu'on ait suivit notre programme). On a mangé là bas. Le papy qui me raconte sa vie de chirurgien pendant la guerre et plein de trucs passionnants que j'aurais rêvé d'écouter si j'avais pas eu autant sommeil.
Après les moultes problèmes de vidange, et de grand-mère perdue, et de sens interdits, on est enfin arrivés chez Soubrette. Avec environ 4h de retard, c'est sur, mais une fille ça se fait attendre alors brin couille bite fait chier. Son frère l'extrémiste qui m'appelle la belge n'arrête pas de prendre mon épaule pour un punching ball, c'est agaçant mais comme je dors sur place je me laisse faire. Je décide donc de kidnapper Kournikova et de l'emmener de force dans une chambre pour faire l'amour sauvagement dormir un peu avant que tout le monde arrive. Finalement la fenêtre est ouverte et je lutte pendant une heure entre l'idée de me lever pour la fermer et enfin dormir, ou tenter d'être forte et de dormir malgré le froid parce que j'ai la flemme de me lever. Résulat, j'ai toujours sommeil et tous les jeunots du dessous gueule déjà à tue tête comme s’ils prenaient leur première cuite.
On les rejoint. Je roule des pelles à Soubrette pour la féliciter de sa performance en danse allemande. Ca devient un véritable baisodrome, le plus drôle c'est qu'à la base personne n’est célibataire même s'ils ne sont pas venus en couple mais ils ont tous terminé par foutre leur lange da le fond d'un gosier inconnu. Du coup, j'en viens à penser que la fidélité ça n'existe peut être plus, ou simplement que la morale c'est pas chez les autres. Je sais pas bien quel genre de conclusion en tirer. Je ferme les yeux pour voir. Ca marche pas.
Et puis comme le bonheur est toujours dans le pré, j'ai enfin trouvé un être doté d'un cerveau pour discuter un peu. Même que ça m'a fait un bien fou de lui parler, de l'écouter. De l'aider un peu à résoudre ses problèmes, à trouver les bons mots pour lui. C'est même pas mon genre de m'ouvrir aux autres, sauf qu'il était vraiment adorable avec sa sincérité et puis son cœur, comme qui dirait, exposé aux passants. Son cœur tout abîmé d'être là, parce que c'est pas fait pour un froid pareil, un cœur. Je lui suahite d'être heureux. C'est pas suvent que je tombe en amitié si vite, avec des gens comme ça, si diférent de moi. Peut être que la gentillesse gratuite comme la sienne, c'est la chose qui me touche le plus aujourd'hui. Alors ça m'est juste tombée sur la gueule. Je ne le reverrais sûrement jamais, mais je sais qu'il aura une petite pensée pour moi le jour de l'entretient de l'homme. C'est bien assez.
Apres lui, on est allés se coucher parce qu'il était déjà 5h, que Kounikova avait encore 5h de route devant elle demain et que de toute façon je ne me voyais pas rester éveillée plus longtemps. Seulement ya les deux bouffons d'à côté qui copulaient dans le lit de ma Soubrette en criant "Je vais jouir, je vais jouir!" (propos non-transformés) donc au final, on a pas dormit beaucoup. Le lendemain, avant d'attaquer la route on s'est fait un Mac Do, j'avais tellement faim que je devenais nerveuse de ne pas recevoir ma commande. C'était assez marrant, on aurait dit une droguée au bord de la crise.
Une fois rentrée j'hésite à appeler l'homme, je le fais, je tombe tout de suite sur son répondeur, je tombe endormit. Je me réveil trop tard mais je l'appelle quand même, rien que pour demander comment c'était son samedi, et peut être aussi pour ma dose de niaiserie. Il me dit "tu viens demain, dit?" Alors oui, bien sur je viens. Je viens parce que vendredi tu as su dire ce qu’il faut. Tu as su me faire comprendre que d'une certaine manière tu avais besoin de moi pour être un peu plus heureux. Que je te faisais ça. C'est énorme, si tu savais comme c'est énorme, comme ça me suffit, comme je m'occuperais de toi.
Alors j'y suis allée ce matin et c'était bien, c'était toi qui me disait "j'ai besoin de tes bras" et moi qui me met à penser que peut être, je te les donnerais bien. Pour de vrai. Parce que "Moi, j'voudrais juste qu'on m'apprivoise" de Weepers Circus me trotte dans la tête et que je me dis que c'est ça, oui, tu m'apprivoises. (la chanson est là pour les curieux)
Après ça a été le sourire toute la journée. J'ai envie de dessiner.
Ecrit par ryne, le Lundi 12 Février 2007, 19:43 dans la rubrique "*-_Vue d'ici_-*".
Commentaires
meeooow
13-02-07 à 02:33
"Et puis comme le bonheur est toujours dans le pré, j'ai enfin trouvé un être doté d'un cerveau pour discuter un peu."
Même chose pour moi, c'est agréable toutes ces similitudes, avec tes mots à toi, ca m'aide.
J'adore la chanson La Renarde, je l'ai peut-être un peu trop écouté ...
Merci.
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MangakaDine
13-02-07 à 15:38
Moi aussi je veux rouler des pelles à plein de gens!!!! Sauf que je suis en pénurie de Cool Active à la menthe et que mon haleine de saumon-fumé boursin pizza café pastille-pomme-verte dodo-baveux-pendant-le-cours, personne veut y gouter. Ils savent pas ce qu'ils ratent...
...le dégout profond, peut-être.
Les bus qui me pètent à la gueule, c'est mon lot quotidien. Même qu'ils s'amusent à me faire sursauter, la plupart du temps. C'est super quand un bus te sort son agréable couinage du trou du cul, juste quand t'essayer de créer un moment romantique sur un petit banc de bois avec ton copain...Bref.
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