° ¤ ChEz RyNe ¤ °

)(- ...Avenir, etc...-)(

L'an prochain, je prend l'air de l'autre côté de la baignoire (comprendra qui pourra...)

Mais après einh, qui peut me dire, ce qu'il faut que je fasse.

Pas que je ne sache pas prendre de décisions toute seule, suis grande (un peu, parfois...), juste peur, comme beaucoup de personnes et à juste titre, de me planter lamentablement sur le chemin périlleux de mon petit avenir professionnel.

Pas de grande ambition, ça non. juste deux possibilités, aussi différentes qu'intéréssantes, en faite.

D'un côté il y ma passion. Je suis une dévoreuse de livre à mes heures perdues. Ah non, je ne m'attends pas à être écrivain (quoi que?), juste envie de tenter ma chance en lettre moderne, parce que vraiment, c'est les études qui m'intéressent. Et ouvrir ma maison d'édition (avenir très aléatoire), ça vraiment, ça me plaîrait (surtout que je pourrais toujours partir en journalisme, après ça, et puis c'est bien aussi, journalisme...).

Je comblerais (enfin!) mes lacunes en orthographes. J'étudierais Rimbaud entre d'autres auteurs somnifères. Je rencontrerais des gens qui aiment lire, tout autant que moi, bien plus fort que moi. Je dormirais pendant le cours de civilisation latine. Jee redoublerais sûrement la première année, parce le bac ES n'est pas la meilleure des préparations. Je serais la meilleure du cours d'anglais, et ça, c'est agréable. Et je galèrerais un moment, peut être toujours, pour que mon projet prenne de l'importance et qu'il me permette de vivre.

De l'autre côté, c'est le rêve de gosse. J'ai toujours été fasciné par l'innocence des gosses. Alors faire infirmière, puis puéricultrice et ouvrir ma crèche, enfin, ça me parait une bonne idée. Milieux aux débouchés importants. Je serais mon propre patron ce qui, connaissant mon caractère un peu (trop?) incontrôlable, est la seule chose que j'envisage.

Je passerais trois ans dans des études d'infirmières qui ne me ressemblent pas du tout avec des filles, que des filles (je vais faire une crise de nerfs...). Et je serais la gamine la plus heureuse le jour où j'ouvrirais cette crèche. Quand je recroiserais mes "bébés" dans la rue. Et puis je me passerais ma vie à soigner mes oreilles contre les attaques de leurs petits cris perçants. Et je les aimerais tous, à jouer comme ça, le coeur en avant, donné à tout ce qui passe.

La passion incertaine ou le rêve réalisable?

Je suis perdu (qui a dit encore? Si, j'ai entendu...)

Une chose est sûr, j'aime les parenthèse.

Ecrit par ryne, le Vendredi 11 Mars 2005, 20:51 dans la rubrique "*-_Vue d'ici_-*".

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