° ¤ ChEz RyNe ¤ °

Marseille ter (et fin)

--> -week end du 17-18-19 mars 2007-

Lundi 19 mars 2007

Dine se lève à 8h pour aller en cours. Ne nous réveille pas (paraît pourtant qu’elle a de nombreuses fois essayé) Y a qu’un seul truc qui m’a fait vaguement ouvrir l’œil, c’est le bruit de son lavage de dent (d’ailleurs elle se les lave super longtemps. La blancheur ça s’entretient). On s’est levé vers 10h je crois. J’avais affreusement envie de petits pains au chocolat (genre 9 et demi au moins). L’homme dans un élan de gentillesse et malgré son manque de fraîcheur presque égal au mien, décide de m’accompagner. Je sais pas compter alors je sais pas combien je peux en prendre avec 5 euros. Finalement l’homme a du y retourner deux fois pour finir mon billet. Je suis vraiment un boulet.

J’en garde deux pour Dine et je fous des miettes partout. Le mâle s’installe, fume des clopes, bois son thé. L’homme boit du vin. (Y paraît qu’il faut faire avec quand il n’y a pas de café… J’ai pas comprit le rapport). Moi je mange, parce que je suis née pour ça et que merde, des bourrelets ça s’entretient. Mademoiselle Dine revient un peut après 11h30 avec l’envie furieuse de se faire ce resto dont on parle depuis deux jours (faut dire que la nourriture est un de nos principaux points communs et centres d’intérêt). Elle propose ce resto antillais dont on a parlé hier. En plus ils font des menu moins cher pour le midi. Il nous faut une demi heure pour motiver nos deux moitié. C’était sans compter sur les mauvais coté de Marseille et le fait que la moitié des resto du coin sont fermés le lundi midi… Non mais c’est quoi cette ville Ca se serait pas passé comme ça à Lille !!! C’est nul !!!!! (Oui, enfin y fait quand même plus chaud…)

Finalement on s’est retrouvé dans un petit snack portugais qui ne nous a pas du tout déçu. Même qu’ils faisaient des frites avec des vrais patates, même pas des surgelés. C’est super impressionnant pour un snack. Bon c’est, sur la serveuse n’avait rien de très sympathique mais c’est pas comme si le service coûté cher et puis de toute façon j’avais décidé d’être contente alors elle pouvait toujours venir nous voir avec sa tête de déterré. M’en fiche. Dine et l’homme ont encore foutu 40 fois leur doigt dans le nez de l’autre. On est rentré avec nos bides qui tombaient tous à terre. C’est sûrement pour ça qu’on a décidé de rester chez le mâle plutôt que d’aller voir la mer. On s’est remit sur nos consoles chéries. Je me suis endormit. L’homme s’est occupé de moi, tout fière, comme si il faisait un geste humanitaire de grande importance. Il me met son pull sur les épaules et met un oreiller sous ma tête. Je fais semblant de dormir et j’entend qu’il dit a Dine « Non mais elle est belle quand elle dort » Dine qui répond « Quand elle parle pas et tout ! » (Eh eh ma crevette, t’as cru que je l’avais pas retenu celle là !)

Maro est arrivé avec Paul et un type que je ne connaissais pas qui avait des toutes petites dread toutes fines sur la tête et qui ressemblait à un nounours. Maro veut jouer à mario kart je prends la deuxième manette, Yoshi et je l’admire me battre. Et puis dans le dernier virage je me prends un champignon qui fait accéléré et je le double juste avant la fin. L’homme, qui ne l’aime pas, était plutôt fière de moi ! Après une belle et une revanche. Paul se met à jouer un truc de cowboy rouillé a la guitare avec une voix super marrante et une pêche qui me donnerait envie de ne pas déjà partir d’ici. Ce week end est passé vite. Même si l’écrire me fait clairement réaliser qu’il était vraiment long… Mais il faut qu’on y aille il est déjà 4h30 et le train est dans un peu plus d’une demi heure.

On dit au revoir aux trois derniers arrivés encore que ça ressemble surtout à un vague signe de main. On hésite entre le métro et y aller à pied parce qu’il y a du vent et que Dine et moi on est des petites natures. Il y a comme un malaise entre le mâle et Dine.Ca c’est passé quand je dormais. Il nous laisse là pour aller à la banque. Sur la route Dine m’explique leur engueulade et puis sa réveille en moi une envie furieuse de me disputer faut croire parce que c’est ce qui finit par arriver. L’homme dit que je veux trop de câlins alors que je suis loin d’être trop en demande. Pas dans la rue ni au cinéma. C’est juste quand on est posé chez lui ou chez des gens qu’on connaît. Je peux pas m’en empêcher. Il est beau, il sent bon, il a des gros bras musclé. Et un bide tout moue. Et puis merde c’est mon homme, j’ai bien le droit à un peu de tendresse sans me faire incendier.

Bref arrivé presque devant la gare, je réalise qu’on a laissé les billets chez le mâle (fidèle à moi même..). Le train pars dans 15 minutes, je suis prise d’une crise de stresse complètement abominable. « Mais on partira jamais, mais je suis trop conne, mais laisse moi frapper les gens !!! ». Dine appelle le mâle qui n’est pas loin de chez lui sauf qu’il ne répond pas peut être parce qu’ils se sont disputés. Elle me dit d’aller a la gare, elle retourne là bas et nous rappellera. L’homme trouve rien de mieux a faire que d’aller acheter ses clopes. Et me dis d’arrêter de stresser parce que je stresse tout le monde « Mais je t’emmerde moi j’ai pas choisis de stresser comme ça bordel de merde, con, couille, bite ! ».

Dine finit par nous rejoindre. Le mâle devrait arriver bientôt. Il nous reste 5 minutes et on a encore tous les escaliers de la gare de Marseille à monter (A quand des escalators ?!!! » L’homme trouve le moyen, même dans l’urgence de se faire refiler un journal. On arrive devant le quai. Il est 17h11 le train pars à 17h15 mais soit disant qu’il ferme les portes dans une minute… On l’aura jamais, on l’aura jamais, on l’aura jamais. Et comme un cadeau du ciel, sortit de nul pars, le mâle arrive, trente secondes avant la fermeture des portes. Le roi des démons est avec nous ! Je sers Dine dans mes bras, je crois qu’elle a faillit exploser. Je remercie 40 fois le mâle en vitesse à tel point qu’il n’a rien du comprendre « Ah chneuh chneuh ». On monte. Je suis en transe. Je suis heureuse.

Une fois dans le train faut encore qu’on trouve notre voiture. On demande à un type où on se trouve il nous répond « En première classanhhhh ». Je pouffe de rire intérieurement et je lui réponds « ça je sais, mais quelle voiture ? » « Ah… 13^ème » « Donc c’est la bonne. Merci » Je sais qu’on a pas le profil de premières classes mais franchement y a des gens qui se prennent vraiment pour des stars. (Toute façon mes billets première classe ils étaient 10 euros moins chère que les deuxième classe !!!). On trouve nos sièges. Y a une gamine pré pubère qui fait de l’œil à l’homme. Elle pousse même le vice jusqu’à changer de siège pour être plus près de lui. Elle écarte les jambes de façon pas très subtile, et sa mère ne dit rien. Elle avait les lèvres super gercé .

Le couple juste devant me font vraiment de la peine. Le mec se croit dans un film « Oh amour, je t’aime, je t’aime d’un amour pure et sincère, embrasse moi fougueusement sur la joue » (le pire c’est que j’exagère moyennement.) Il a passé tout le voyage allongé dans les bras de sa mi plus jeune d’au moins 10 ans. Ma main à couper que c’était sa maîtresse (encore que j’ai encore du mal à croire qu’il était hétéro…). Avec l’homme on rigole dix minutes sur les sièges électroniques (ouais bon, y a que moi qui rigolais mais quand même…). Ca bouge tout seul, c’est trop la classe.

On s’engueule encore une fois je sais plus trop à quel sujet. Alors il dessine et moi j’écoute ma musique. Je prends mes feuilles et je lui demande un crayon. Je lui fait un labyrinthe. Sur le coup il jette de bref regard en direction de ma feuille. Il doit se dire « Elle dessine quoi ? Des intestins ? ». Et puis je lui donne, tel un calumet de la paix. Il m’énerve parce qu’il veut pas le faire, il veut trouver la solution avant de faire les chemins avec le stylo (je crois que sans le labyrinthe en question sous les yeux ce que je dis ne doit pas vouloir dire grand chose..).

Il me fait un jeu aussi. Je m’énerve dessus pendant 30 minutes et il finit par me dire « Si tu trouves pas c’est normal, y a pas de solution ! ». Trop marrant le mec. Le pire c’est que je m’en doutais, il jubilait trop pour que ce soit innocent. Alors je refais la gueule 5 minutes. Dans ma tête y a un « comment je suis ridicule ..» qui résonne. On parle un peu de rien du tout, ça va mieux. Il me demande quand est-ce qu’on se voit. Mardi ? Non je peux pas, j’ai violoncelle. T’as qu’à venir jeudi. D‘accord. J’ai faim, je veux des m&m’s. On va dans la boutique du train. Super cher. La vendeuse doit être handicapé ou venir des Antilles (vu son teint pâle, j’ai fait mon choix) Elle met trois heures à servir deux personnes et elle a encore le culot de dire à un mec « Prenez votre temps Monsieur, on a toute la vie ». Techniquement on a plus qu’une heure de train mais bon…

On joue a Yams en pariant 20 minutes de massages des pieds. Je gagne et je garde la feuille de résultats en souvenir. Il ne pourra pas reculer ! Je réclame un câlin avant d’arriver. Il se met dans mes bras (sa vision du câlin c’est de se faire cajoler…) Et il me parle de ce qu’il veut faire de sa vie, des contraintes à venir, de tous ces trucs qui lui occupe une trop grosse partie de son cerveau en ce moment. Je voudrais l’aider un peu mas je vois difficilement comment. Je porte encore son pull, j’espère qu’il ne me le demandera pas avant de partir. Le train arrive. 5h c’était pas si long. Il ne me demande pas son pull. Il prend le métro. Je rentre avec ma mère. Je suis heureuse. C’était génial.

Ecrit par ryne, le Mardi 27 Mars 2007, 16:30 dans la rubrique "*-_Vue d'ici_-*".

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