° ¤ ChEz RyNe ¤ °

{_-°-_A m'en imploser le coeur_-°-_}

Enfin un peu de temps pour faire autre chose que de réviser (je mens bien, je trouve...). Et une envie pressante de laisser une trace de ce que j'ai vécu samedi dernier.

Je suis donc allée au concert de Saez, toute joyeuse, la tête à l'envers et le sourire kawai, avec K.

Il devait me rejoindre sur place. Rien de très précis. Le dernière fois que j'étais venus au Zénith c'était l'année dernière, pour Tryo, autant dire qu'on changeait de registre et de palette d'émotions (attention, je ne dis pas que Tryo était décevant, c'était tout l'inverse c'est tout)

On est allée directement dans la fausse et A. nous a rejoint. Je croise une brochette de pouf de mon lycée. Elles braillaient toutes des conneries en gueulant dès qu'elle voyait un fils bouger. Elles me donnaient cette envie terrible d'aller vomir le sandwich que je n'avais pas encore manger... Histoire de profiter du concert, je suis allée voir ailleurs si j'y étais.

Il n'y avait pas de première partie, donc pas d'attente insoutenable. A 20h40, les lumières s'éteignent, il est là (ahhhhhh, désolé je contient difficilement mes cris d'hystérie mais ils sont nécessaire). La foule commence déjà les pogos et je me retrouve juste devant lui, par inadvertance, et croyez moi j'étais la derrière à vouloir m'en plaindre. Je plonge mes yeux dans les siens, il est là il dégage. Je suis à 5 mètres de lui.

J'ai perdue A. et K. en 5 minutes mais je n'y penses plus. Je pense déjà aux vidéos en gros plans que je vais pouvoir faire et j'essaie de rester début, à côté de tous les excités qui veulent me voler ma place de premier choix (et croyait moi, je suis très habille de mes jolies ongles!). Au bout de dix minutes, mon front dégouline, je me demande si je vais survivre au concert où si je vais mourir là, desséchée (encore que ça serait une jolie fin ;) )

Je sors (très) péniblement mon numérique (et illégalement) de mon sac qui est en train de se déchiré. J'immortalise °en travers les néons°, °j'hallucine°, °Défoncé, défonce-moi°, °sexe° et puis je ne respirais plus. Ce qu'il y a eu de bien à être au première loge, même si rester début est une lutte de chaque seconde, c'est que sans le faire exprès, il a croisé mon regard. J'avais ses yeux dans les miens, pendant quelques secondes. Que ça fasse groupie, c'est pas le propos, ce que je sais c'est comment le coeur peut battre, pour rien, parfois.  Au bout d'une heure je retourne derrière. Coup de chance, je tombe sur K.

On passe au toilette, je me moque de l'état de mes fringues. Si j'avais du prendre une douche habillée, ça aurait été la même chose, sauf que je me sentirais moins sale... C'est doit être aussi pour cet effet "sortie de douche" qu'on parle de "bain" de foule.

On est retournée dans la fausse, à l'arrière. J'ai profité comme jamais, le coeur serré de me dire que bientôt, ça ne serait plus que des souvenirs.

°Marie ou Maryline°, une ambiance terrible (en oubliant le lot de poufs qui c'était foutus en soutif en réponse à son "A Grenoble, toutes les filles étaient seins nus pendant cette chanson"). J'étais complètement dingue, K. se demandait même si j'avais prit de l'exta.

°J'veux qu'on baise sur ma tombe°, toute la salle cris de joie et Oh blonde que je suis, je n'avais pas rechargé mon numérique, la batterie me lâche juste avant son fameux "j'aurais aimé t'aimer...", chienne! Tant mieux, j'en profite à fond, sans penser à en garder autre chose que ce que je ressens sur le moment.

Il a déjà assuré 2h30 de concert et répondu à notre premier rappel, puis deuxième et enfin le troisième, pour notre plus grand bonheur. Il faut dire que les lillois sont plutôt doués, pour ce qui est de mettre de l'ambiance.

Il a fait chanté le publique, il était magique ce "God, bless blèsse america.... Inchallah... Inchallah la la". Tous les soirs, je fredonne toue seule dans ma chambre.

Pour le troisième rappelle il s'assit seul avec sa guitare et nous fait °A ton nom° et °Montée la haut°. Il allait partir. Il nous regarde, un putain de sourire aux lèvres, il est content du publique, et on se fait tous bouffer le coeur parce qu'il nous a donné. Un technicien en,très sur scène, il s'apprête à partir. Et puis il reprend sa guitare, plutôt imprévu vu l'air surpris du technicien.

Et il joue °A bout de souffle°, ma préférée... Il m'a complètement achevé. Ça y est, il a finit. Il prend la caméra, nous filme, nous remercie. Sourit encore. Le groupe vient saluer le publique. Ils ont tous étaient parfaits, vraiment.

Et puis il quitte la scène, je le suis des yeux jusque la fin.

C'est finit...

C'était complètement magique, mieux que tout ce dont on peut s'attendre.

(Je n'ai même pas vue Il... Oh mon de cruel ;) Mais Il s'est un tout petit peu rattrapé, alors je ne lui en veux pas. On se voit peut être vendredi prochain pour l'anniversaire de C.)

Défoncé, défonce-moi

J'y peux rien tu m'allumes
Rien qu'à me regarder
Ca m'excite ça me défonce
rien qu'à te voir danser à mes genoux
Comme un ange en danger
Tu me le fais ça me le fais
De te savoir paré
Écorché déchiré jusqu'à n'en plus savoir
A n'avoir jamais su
Qui je suis ou je vais
Je sais plus si c'est toi ou si c'est moi
Qui suce et qui me tire
En jurant que tu vas me bourrer
Écorché déchiré écartelé x2

Défoncé défonce moi ; moi sans dessous dessus
Déchiré déchire moi , moi sans dessous dessus

Attends moi tu vas voir ce que tu fais de moi
Tu es beau quand tu jouies
C'est moi qui m'extasie
Tu es beau quand tu m'obéis

Nous plaire nous déplaire , nous faire et nous refaire
Allez suce mon amour

Défoncé défonce moi ; moi sans dessous dessus
Déchiré déchire moi , moi sans dessous dessus

Que l'on brûle en enfer

Damien Saez

Ecrit par ryne, le Vendredi 8 Avril 2005, 19:13 dans la rubrique "M.u.S.i.C.a.L".

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