° ¤ ChEz RyNe ¤ °

C'est emmerdant de se faire rappeler régulièrement que l'on a une vie de parasite. Ya que la vérité qui blesse, faut dire. Mais quand même si seulement moi et les autres on avait pu naître sans corde vocale, ça m'arrangerait bien, la pour le week end. Affronter la vérité ça me ferrait presque aller au toilette, pour faire semblant d'être polie. Tout ça c'est encore un cote que je tiens de la gamine qui est (en) moi. Va falloir qu'elle aille squatter un autre coin de cerveau, un de ceux qui ne fassent pas partie des 10% que j'utilise, par exemple.

Ya des fois ou je me dis que je devrais simuler une tumeur au cerveau pour que Manu, d'ici quelques années ai un prétexte pour m'ouvrir le crane et me débarrasse de cet abcès pourris. Ça encore c'est une excuse, de dire que je suis ce que je suis, fainéante et autres histoire, juste a cause d'un abcès cérébrale. Alors que finalement ça tourne très rond a l'intérieur. Et que ce poste parle encore de la même chose que ses prédécesseurs et en parlera encore longtemps temps que ça sera un problème. Et franchement je peux pas laisser ça se passer, laisser ce blog devenir radoteur. Je sais bien qu'il a déjà 2 ans mais justement, il devrait juste commencer a parler, pas a la fermer.

J'ai des photos a prendre, des gens a voir et des mails a envoyer. J'ai une vie a vivre, quoi, sauf que non, je fais la difficile. Genre j'attends qu'on m'en donne une mieux, et je verrais le tout en présence de mon avocat. C'est pour ça que je ne parle pas, j'ai le droit de garder le silence, voyez.

C'est en Afrique que j'aurais du aller, pour me sentir vivre un peu. Me remplir les poumons de misère et voire ce que ça fait. Pourris gâté que je suis, je vous dis. C'est pas les parents que je remets en cause, ça serait vraiment pousser le bouchon, ils ont fait le boulot nécessaire et plus encore. C'est juste moi et comment j'ai grandit. Et l'aide que j'ai jamais demande, parce que je croyais que mes besoins étaient ailleurs. Ça a marche pépère pendant quelques années. Et la je me retrouve ailleurs, la ou la vie n'a plus le goût de mes habitudes, la ou les gens attendent des choses de moi que je n'avais jamais donne avant. La ou je me tais parce que dire c'est donner. Égoïste a ce point la. Pas par plaisir, pour autre chose.

Faut faire le tour du problème plusieurs fois pour vraiment trouver la sortie. Après on verra bien si je mettrais mon pied droit devant l'autre pour franchir la ligne. Ya des changements qui sont pas facile parce qu'on sait bien qu'il seront radicaux. Même de la ou on se sent pas parfaitement heureux, prendre le risque d'aller voir ailleurs, c'est aussi prendre le risque de tomber sur pire. Mais ça c'est encore un discours de potiche négative. Je demande même plus a me faire pardonner.

C'est sûrement ça le sujet que j'évite depuis le début. Le fait que j'en ai pas forcement envie, mais que finalement j'y suis devant la sortie. Je sais très bien quel danse je dois faire pour qu'on m'ouvre la porte et qu'on me laisse passer. Seulement voila. J'ai peur

De toute faocn j'aime pas l'cafe.

Ya des claques qui se perdent, c'est moi qui vous le dit.

C'est pas comme si la vie était grise ou même noire, quand je regarde dehors ça fait un jolie bleu et même le blanc c'est fait la malle. C'est comme si ça se donnait du mal pour me faire sortir un peu, sourire un peu. Je fais genre je suis grincheuse, alors que franchement, est ce que j'ai le droit de savoir ce que ça veut dire?

SOS chieuse chronique, si j'avais un peu d'argent de cote, c'est sûrement la ligne téléphonique que j'appellerais le plus souvent. Ils finiraient même par m'embaucher quand ils se rendraient compte que je suis plus cale que leurs employés sur le sujet.

Ya des coups de de têtes contre les murs qui se perdent.

Christine hier m'a balance dans la voiture qu'il fallait que je me rappelle qu'il y avait tout un tas de gens qui voudraient être a ma place. Je suis plutôt d'accord avec l'idée. Le problème est la. Je suis d'accord avec tout ça. J'ai de la chance, il fait beau, j'ai des amis, les cours sont intéressants et franchement pas fatiguant. Il y a eu le Grand Canyon, il y aura SF bientôt. Et puis merde je suis de l'autre cote de l'atlantique la ou la plupart des gens que je connais ne mettront jamais un petit doigt de pied. Non mais franchement hein!

Si je devais mourir demain, pour sur que je laisserai une oeuvre inachevée et que j'irai rejoindre les trois oncles de Casper pour un sacre long moment. Histoire de pleurer sur ce que j'aurais pu faire avec ma vie, me bercer de "si" pour quelques centaines d'années et pour le reste on verra bien.

Ya des balles dans la tète qui se perdent.

Et tout ça, ça ressemble tellement a cet autre, qui partage presque tout de moi meme pas exprès. Et ça me fait de la peine parce que je ne veux pas lui ressembler. Parce que je veux faire quelque chose de cette vie et que j'ai bien peur que cette attitude n'a rien a voir avec ici, c'est juste moi. Je suis comme ca. C'est comme cette manie d'attirer les hommes "maries" et de ne m'attacher qu'a eux parce qu'ils ne seront jamais a moi. Ce cote pathétique de tout savoir mais de ne JAMAIS agir en conséquence. Cette chance d'être bénit par les Dieux mais de faire genre, j'ai l'ego trop fière, z'avez qu'a revenir demain.

Non mais quelle conne!

Usé par les hommes
Par le bruit qui rend fou
Usé par la vie
Par les hurlements
Usé par le silence
Usé par le vent
Usé par l'oubli
Qu'on oublie pourtant
Qu'un jour on s'est aimé,
Qu'un jour on a vécu,
Que la vie est passée,
Que le passé n'est plus
Qu'un jour on s'est aimé
Et que ce jour n'est plus
Qu'une postérité
Noyée dans l'inconnu

Usé par un monde
Qu'on ne comprend plus
Qu'on a jamais compris
Mais qui continue
A tourner encore
A tourner toujours plus
A faire tourner la tète
A nos âmes perdues
A nos coeurs qui appellent
Et hurlent au secours
Mais non y'a plus de ciel
Et non y'a plus d'amour
Y'a plus que des troupeaux
Des vendus, des vautours
Des vendeurs de merveilles
Des joueurs de tambours

Usé par l'avenir
Usé par un meilleur
Qui ressemble au pire
Et oui, ça fait mal au coeur!
Usé par l'ironie
Qui tua ma jeunesse
Usé par la comédie
Usé par les promesses
Usé par la folie
Usé par le dégoût
Usé d'être incompris
De marcher a genoux
Usé par l'usure
Usé par les regrets
D'avoir fui l'aventure
D'avoir fui la beauté
Te voilà qui revient
Te voilà toi mon frère
Qui me dit prends ma main
Marchons vers la lumière
Te voilà qui revient
Te voilà toi mon frère
Qui me dit prends ma main
Marchons vers la lumière

Et le coeur plein d'espoir
Et le coeur infini
On oublie qu'il fait noir
Alors enfin on vit
Et loin de leurs tambours
Et loin de l'inhumain
On redevient fou à chaque matin
Un jour on s'est aimé
Et ce jour c'est demain
Un jour d'humanité
Un jour de gloire
Un jour on s'est aimé
Et ce jour c'est demain
Un jour d'humanité
Un jour d'humain

lalalalalalalala la
lalalalalalalala lala
lalalalalalalala la
lalalalalalalala lala
lalalalalalalala la
lalalalalalalala lala
lalalalalalalala la
lalalalalalalala lala
lalalalalalalala la
lalalalalalalala lala

[ Usé  Damien Saez]

Je crois qu'après j'veux qu'on baise sur ma tombe, celle ci est ma préfèrée.

Peut être juste parce qu'elle est de circonstance dans ce passage à vide, passade morbide et dégoûtée de la gamine trop gâtée.

Cette impression désagréable de voir ce qu'on est disparaître, sous un tas de faussetés en putréfaction. Je me fiche de me perdre dans ce que je dis.

Noyée dans tout ce qu'ils pensent. Blessée d'en être arrivé à entendre ce qu'ils disent.

Qu'ils crèvent.

Et moi avec.

C'est à se donner des claques, à se foutre la tête 20 fois contre le mur, d'être aussi paradoxale et méchante.

Paradoxale d'être méchante, Méchante d'être paradoxale. On y est, au point sensible.

Juste que j'ai une mère dérangée qui a une fille dérangée. Et que toutes les deux dans notre "dérangement" on se croise sans s'approcher vraiment, mais on s'accroche. Devrais-je avouer que "je" l'accroche?

Il faudrait que je fasse le deuil, définitivement, de celle que j'aurais voulu qu'elle soit, et qu'elle ne sera jamais.

Je me demande si cette haine, parce qu'il faut y mettre des mots, n'a pas une autre raison que cette simple frustration de ne pas avoir la mère de mes rêves. Quelque chose de plus profondément touché, blessé.

Je sais que ce n'est plus une crise d'adolescence, parce que je passe trop de temps à emmerde gratuitement ma mère pour que ce soit juste pour me faire remarquer.

Je ne sais pas m'y prendre avec elle, et mes parents amènent toujours ce sujet en me reprochant mon comportement. Ils en ont le droit, mais ça ne changera rien. On se braque, moi et ma fierté mal placée, quand ils m'accusent d'être une sale petite égoïste. Parce que je men veux de ne pas réussir à leur prouver qu'ils ont tord..

Je voudrais me sortir de là, pouvoir parler avec elle. Je sais qu'on ne partagera jamais rien d'extraordinaire, mais juste ne plus ressentir cette rage quand elle est là, sans raison. Et arrêter de me surprendre à froncer naturellement des sourcils en sa présence.

Je voudrais juste qu'elle sache, que je ne le fais pas exprès et qu'à moi aussi, ça fait mal...

Comme quelque chose qu'on m'aurait arraché il y a longtemps et qui laisserait un grand troue vide. Là, à l'intérieur.

Et maintenant, cette impression de me créer des problèmes, de n'être que la gamine que je suis,et rien d'autre. De ne rien surmonter, parce que j'ai l'impression d'avoir des excuses.

Alors qu'on pourrait dire que vraiment, j'ai de la chance d'avoir tout ce que j'ai.

Pas vraiment méchante, mais inconsciemment lâche, parfois.

Je conserve mon coeur dans de la vodka red bull. Je pensais l'anesthésier. Mais ça le ronge. J'ai mal au coeur...

Je voudrais juste me défaire de cette sale habitude de vouloir "être autrement", je voudrais partir loin d'eux, de cette image tellement à côté de ce que je suis qu'il me renvoie.

Je voudrais me laver de mon passé, en en garder, seulement dans ma tête, ce qui me servira plus tard. (Mais quand on pense que je ne sais même pas ranger ma chambre, alors ma tête...)

J'ai mal de cet amour que je garde pour moi, que je ne sais peut être pas donner, finalement. Ni à moi ni à personne

Et puis je ris, de me vouloir si différente et d'être à ce point comme les autres...

Je ne suis qu'une saleté d'adolescente qui se pense incomprise et qui est capricieuse. Comme les autres... (pardon les autres.)

On pourra toujours dire, que c'est déjà bien d'en être consciente.

Alors pourquoi on me dit toujours "mais t'es vraiment une inconsciente"?

Je m'y perd, encore.

Il faut vraiment que j'appelle ma psy...

...J'ai les neurones en ébulition...

Le coeur sous le rouleau compresseur.

Quelques neurones y sont passés...

Priez pour eux.

Je suis trop fière, trop chiante, trop ailleurs, trop blasée, trop sensible...

Il ne comprenne pas, tout simplement parce que je ne suis pas transparente ou que je m'applique à ne pas l'être. Résultat, ils me voient de travers...

Égoïste plutôt que fière, méchante au lieu de chiante, loin d'eux plutôt qu'ailleurs, insensible plutôt que sensible.

Je dois être bonne comédienne...

Je ne vais pas bien aujourd'hui, parce qu'ils m'ont tout dit sans que je puisse leur crier le vrai du faux ou juste dire "je ne suis pas comme ça"... Les parents... Qui pensent vous connaître "comme s'ils vous avaient fait", parce qu'ils vous ont fait justement, mais qui finalement ne sont pas devin. Ils sont comme tout le monde, humain, aveugle.

Juste parce que je ne sais pas, moi, comment dire les choses, et que je fais tout de travers parce qu'on ne m'a jamais appris, à exprimer. Après tout, je commence seulement à me comprendre, et ils sont là à me brusquer à me reprocher de ne pas en faire autant, comme ci "dire" était naturelle, comme si je devais forcement comprendre mon comportement.

Peut être juste que c'est de ne pas me comprendre qui me fait réagir si violemment.

Frustrée...

Et d'un autre côté je leur en veut, de ne pas deviner... Injustement.

Et puis j'aime pas pleurer, aussi.

"Éprouver c'est déprimant, exprimer c'est éprouvant"  Bet dans Quand est ce qu'on arrive Howard Buten.

° * Cry me a river RAY CHARLES * °

Vous pouvez tous me rabattre les oreilles de "on t'avait prévenu", j'ai l'habitude, je viens de passer la journée à me le faire à moi même. Je suis perdue dans mon propre labyrinthe...

Peut être que je peux encore redresser la situation, et retrouver un peu de fierté. Mais est ce que j'en ai encore envie? Est ce que ça ne pourrait pas me servir de leçon?

Mais qui a dit que j'étais raisonnable?

En attendant

Je prend l'eau...

Mais je sais nager.

Je vais me noyer dans ma soupe pour oublier le reste.

Bonne soirée.

Au charmant anonyme qui se trouve un humour hors du commun, la proposition d'article de mon site n'est pas un dépotoir.

A bon entendeur, salut.